Christopher Nolan, l’art du concept

A l’occasion de la sortie de Tenet sur les écrans depuis le 26 août 2020, petit tour d’horizon des films de Nolan que vous pouvez emprunter dans nos centres de ressources.

Christopher Nolan aime construire ses films autour d’une idée, d’un concept ; avec Tenet, il fait tourner notre cerveau sur la notion de l’inversion du temps.

La filmographie de Nolan est aussi marquée de quelques motifs récurrents, comme l’angoisse de la rupture dans la transmission familiale, le pessimisme moral, l’apocalypse comme horizon.

On retrouve ces motifs et sa passion pour les paradoxes temporels et les récits parallèles dans Interstellar. Nolan nous livre sa vision du futur qui nous entraîne sur une Terre réchauffée jusqu’à la sécheresse totale, un monde aride où les rêves sont partis en fumée. Un ancien pilote d’essai, Cooper, est recruté pour une mission secrète. Il ne s’agit plus de sauver la Terre, car il est trop tard, mais de la quitter en embarquant tout le monde sur une autre planète (plan A), ou en tout cas quelques personnes et beaucoup d’embryons (plan B)…

Dans Inception, il est question de manipulation des rêves, et encore une fois de distorsion du temps, réel ou rêvé. C’est un véritable mélange de genres, une imbrication de plusieurs apparats : thriller, film de braquage, d’aventures, mystère, suspense et SF.

Grande fresque trempée de désespoir, la trilogie The Dark Knight de Christopher Nolan redore l’image de Batman… en l’obscurcissant. Tourmenté par son passé d’orphelin, par les pièges de sa célébrité et les convulsions d’un Gotham de plus en plus violent et complexe qui reflète l’Amérique post 11-Septembre, le chevalier très noir de Christian Bale est un héros usé et épuisé, rongé de doutes. Questionnant la vacuité et la perte des répères, cette épopée contemporaine est d’autant plus funèbre qu’elle fait surgir (dans The Dark Knight, le deuxième volet) un fantôme mémorable : celui de Heath Ledger dans son dernier rôle, Joker cinglé, déglingué, hanté. Un adversaire à la mesure de l’époque.

 

Clint Eastwood : une filmographie hétéroclite

Ce mercredi 19 février sort Le Cas Richard Jewell, le 38è film de Clint Eastwood. L’occasion de se pencher sur la carrière et les films de ce grand réalisateur américain…

Clint Eastwood est né le 31 mai 1930 à San Francisco. D’origine irlandaise par ses aïeux qui ont été parmi les premiers colons à se lancer dans la conquête de l’Ouest, Clint a grandi à Oakland (Californie) et son enfance sera marquée par la Grande Dépression, l’arrivée du cinéma sonore et les déménagements incessants de sa famille.

Son entrée dans le monde du cinéma se fait à la faveur d’un contrat signé avec la société Universal le 26 avril 1954. Élève à la Universal Talent School, il fait quelques petites apparitions dans des films sans être pour autant crédité.
Le succès viendra de la série Rawhide, série télévisée en 217 épisodes de 50 minutes en noir et blanc, créée par Charles Marquis Warren et diffusée entre le 9 janvier 1959 et le 7 décembre 1965 sur le réseau CBS (source Wikipédia). Cette série raconte le voyage d’un groupe de cow-boys chargés de convoyer 3 000 têtes de bétail de San Antonio, Texas, à Sedalia, Missouri, dans les années qui suivent la guerre de Sécession. Clint Eastwood y incarne Rowdy Yates, jeune cow-boy bien sous tout rapport et rasé de près.

 

C’est Sergio Leone et ses westerns spaghettis qui feront de Clint Eastwood une star mondiale ! La trilogie Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand scelle son destin.

En 1970, alors que son père meurt, Clint Eastwood passe derrière la caméra et fait ses premiers pas de réalisateur avec Un frisson dans la nuit. Le premier d’une longue série…

Vous voulez faire le point sur « Eastwood réalisateur » ? quelques films sont disponibles au Scelva et dans les BU de Rennes 1 :

Sully (2016)
Inspiré d’une histoire vraie qui a fait les grands titres à l’époque, le fillm revient sur l’amerrissage forcé du vol 1549 US Airways sur le fleuve Hudson, réussi par le pilote Chesley « Sully » Sullenberger en janvier 2009.

Disponible :
* BU Centre – salle A (F EAS)
* SCELVA Beaulieu – Centre de ressources bâtiment 26  (F EAS)

American Sniper (2014)
Adaptation de l’autobiographie homonyme du tireur d’élite américain et ancien membre des SEAL, Chris Kyle. Ce film de guerre est le plus gros succès commercial de la carrière de cinéaste de Clint Eastwood.

Disponible :
* BU Centre – salle A (F EAS)
* SCELVA Beaulieu – Centre de ressources bâtiment 26 (F EAS)

J. Edgar (2011)
Film biographique sur J. Edgar Hoover, directeur du Federal Bureau of Investigation (FBI) pendant près de cinquante ans.

Disponible :
* BU Centre – salle A (F EAS)
* SCELVA Santé LVMDVD (F EAS)

Invictus (2009)
Le film narre les événements en Afrique du Sud avant et durant la Coupe du monde de rugby de 1995 en mettant en scène le président, Nelson Mandela, et le capitaine de l’équipe nationale sud-africaine de rugby, les Springboks, Francois Pienaar.

Disponible :
* BU Centre – salle A (F EAS)

L’échange (= Changeling) (2008)
Inspiré de faits réels qui se sont déroulés en 1928 à Los Angeles, le film raconte l’histoire d’une mère dont le fils est enlevé et qui est confrontée à la corruption des autorités de la ville.

Disponible :
* BU Centre – salle A (F EAS)
* SCELVA Beaulieu – Centre de ressources bâtiment 26 (F EAS)

Gran Torino (2008)
Double casquette dans ce film pour Clint Eastwood à la fois acteur et réalisateur. Walt Kowalski, vétéran de la guerre de Corée, est un homme inflexible, amer et pétri de préjugés. Il vit seul dans un quartier peuplé d’immigrés. Un jour, sous la pression d’un gang, un ado hmong tente de lui voler sa précieuse Ford Gran torino… Walt fait face à la bande, et devient malgré lui le héros du quartier. C’est le début d’une amitié inattendue, qui changera le cours de leur vie.

Disponible :
* BU Centre – salle A (F EAS)
* SCELVA Beaulieu – Centre de ressources bâtiment 26 (F EAS)
* SCELVA Santé – salle Martin Winkler (F EAS)

Million dollar baby (2004)
Double casquette dans ce film pour Clint Eastwood à la fois acteur et réalisateur. Le film raconte la rencontre de Frankie Dunn, un entraîneur solitaire et désabusé, et de Maggie Fitzgerald, une femme de trente et un ans, têtue, qui rêve de devenir championne de boxe.

Disponible :
* SCELVA Santé – salle Martin Winkler (F EAS)
* BU Centre – salle A (F EAS)
* SCELVA Beaulieu – Centre de ressources bâtiment 26 (F EAS)

Mystic river (2003)
Bijou de film noir sur la présomption d’innocence et l’intime conviction qui guide les choix de l’entourage des victimes, Mystic River questionne la part sombre de l’âme humaine en invitant le public à se questionner.

Disponible :
* SCELVA Beaulieu – Centre de ressources bâtiment 26 (F EAS)
* BU Centre – salle A (F EAS)

Minuit dans le jardin du Bien et du Mal (= Midnight in the garden of Good and Evil) (1997)
Le film est inspiré d’un célèbre fait divers survenu en mai 1981, ayant ébranlé la petite ville de Savannah. Le procès de Jim Williams, point central de l’intrigue, est connu dans les annales juridiques pour être l’un des plus longs de l’histoire des Etats-Unis (huit années et quatre jurys différents).

Disponible :
* SCELVA Beaulieu – Centre de ressources bâtiment 26 (F EAS)

Les pleins pouvoirs (= Absolute power) (1997)
Double casquette dans ce film pour Clint Eastwood à la fois acteur et réalisateur. Le film narre l’histoire d’un cambrioleur qui se retrouve la cible des services secrets après avoir été témoin d’un meurtre impliquant le Président des États-Unis, et décidé de confondre les coupables.

Disponible :
* BU Centre – salle A (F EAS)

Breezy (1973)
Une histoire d’amour entre une jeune hippie mineure et sans attaches et un agent immobilier quinquagénaire et divorcé. Un film qui contre les idées reçues et les a priori sociaux…

Disponible :
* SCELVA Beaulieu – Centre de ressources bâtiment 26 (F EAS)
* SCELVA Santé – salle Martin Winkler (F EAS)

 

Séries médicales encore et toujours !

Sur TF1 était diffusée hier soir une nouvelle série télévisée médicale : New Amsterdam. La série met en scène le Docteur Max Goodwin qui devient directeur du plus vieil hôpital des Etats-Unis, le New Amsterdam. Son objectif ? remettre les patients au sommet des priorités, avant les bénéfices.
Inspiré par le plus ancien hôpital public d’Amérique (le Bellevue Hospital Center), New Amsterdam est inspiré des mémoires du Dr. Eric Manheimer, « Douze patients : la vie et la mort à l’hôpital de Bellevue », et ses 15 ans en tant que directeur médical à l’hôpital.

Une énième série médicale donc, un brin idéaliste. Mais pourquoi ce genre remporte-il un tel succès ?

• Parce qu’il exorcise notre peur de la mort et « humanise » ce monde inconnu et inquiétant que représente l’hôpital. Les séries médicales rendent accessibles un univers qui nous est étranger et assez indéchiffrable.
• Parce qu’il aborde des sujets d’actualité. Au milieu des cancers, des plaies par balles et des écho-cardiogrammes surgissent les questions de toxicomanie, de PMA, de #meToo, de terrorisme… Une façon d’aborder les questions éthiques et morales distanciées par le biais de l’humour ou du suspense.
• Parce qu’ils transforment nos médecins en superhéros et nous les rends moins distants. Avec leurs amourettes en série, leurs problèmes de gardes d’enfants…, voilà que les médecins deviennent des gens comme vous et moi.

Envie de vous plonger dans ce monde « inhospitalier » ? Voici les séries médicales que vous trouverez au centre de ressources en langues du Scelva à Beaulieu et/ou dans les trois BU de Rennes 1 :

• le cynique Dr House et ses enquêtes à la Sherlock Holmes (saisons 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 disponibles à la BU Santé)
• la sanglante série The Knick qui relate les débuts de la chirurgie à New York en 1900. Ames sensibles s’abstenir ! (saisons 1 et 2 disponibles à la BU Santé)
• A young doctor’s notebook est une mini-série où l’humour noir britannique règne ! (saisons 1 et 2 disponibles à la BU Santé)
• plongez dans les bas quartiers de Londres en 1950 avec les sages-femmes de Call the midwife (saison 1 disponible au Scelva à Beaulieu et à la BU santé ; saison 2 disponible à la BU Santé)
• The Good Doctor met en avant l’autisme en milieu hospitalier (saison 1 disponible au Scelva à Beaulieu)

Vous connaissiez M*A*S*H, la série américaine diffusée entre 1972 et 1983 ? Cette série suivait le quotidien d’une équipe de médecins et d’infirmières, la 4077è compagnie du Mobile Army Surgical Hospital, située à Uijeongbu en Corée du Sud, durant la guerre de Corée ? Découvrez le film M.A.S.H. à partir duquel elle fut adaptée (disponible à la BU Santé).

Pour aller plus loin, deux documentaires :

• Hospital de Frederick Wiseman (1970) qui montre la vie quotidienne du Metropolitan Hospital à New York. Frederick Wiseman filme plus particulièrement les activités du service des urgences. Un état des lieux « coup de poing » du système hospitalier américain dans les années 70. (disponible à la BU Santé)
• Trente plus tard, en 2007, Michael Moore dénonce avec véhémence les failles du système de santé américain dans Sicko. (disponible à la BU Santé et au Scelva à Beaulieu)

Enfin, pour finir d’exorciser notre peur de la mort, n’oubliez pas de replonger dans Six Feet Under, série culte des années 2000, jamais égalée sur cette thématique ! Un bijou d’humour noir et funeste. (Saisons 1,2 ,3 4 et 5 disponibles à la BU Santé et au Scelva à Beaulieu)

Le festival de cinéma Télérama à Rennes

Comme tous les ans, le Festival cinéma Télérama (du 24 au 30 janvier 2018) vous invite à voir ou revoir les films de l’année sélectionnés par la rédaction. Présentez à la caisse, dûment rempli, le pass pour deux personnes que vous trouverez dans les Télérama des 17 et 24 janvier 2018 et sur notre site. Vous recevrez en échange une carte valable jusqu’au 30 janvier, qui vous permettra de bénéficier du tarif de 3,50 € par personne et par séance.

Les films en VO à ne pas rater au ciné TNB (horaires des séances disponibles ici) :

Un homme intègre , drame de Mohammad Rasoulof

The lost city of Z , film d’aventures de James Gray

Le Caire confidentiel , un thriller de Tarik Saleh

Certaines femmes , drame de Kelly Reichardt

 

Et les films en VO que vous pouvez voir à l’Arvor (horaires des séances disponibles ici) :

America de Claude Drexel (film documentaire en avant-première pour le festival)

Faute d’amour , drame de Andreï Zviaguintsev

Logan Lucky comédie de Steven Soderbergh

            

Top of the Lake : China Girl

Quatre ans après le premier opus de la série, Jane Campion repend sa caméra et revient avec Top of the lake : China Girl. Adieu Nouvelle-Zélande brumeuse et lacustre, bonjour Sydney, son soleil, ses plages et ses valises pleines de cadavres…

Arte diffusera le premier épisode de cette seconde saison jeudi 07 décembre à 20h55. Si vous êtes extrêmement fans, vous pouvez déjà regarder ce premier épisode qu’Arte met à votre disposition du 01 au 17 décembre 2017.

Et si vous aviez échappé à la première saison, plusieurs solutions :

• emprunter le DVD dans l’un de nos quatre centres de ressources
• bingewatcher sur Arte ou sur Télérama avant jeudi soir…

Semaine colombienne du 19 au 28 septembre 2017 à Rennes et autour de Rennes

Dans le cadre de l’Année France Colombie 2017, l’association Rennaise Clair Obscur en collaboration avec CinéMA35, organise La Semaine colombienne qui se déroulera du 19 au 28 septembre prochain dans les salles de cinéma du département et de Rennes Métropole. L’occasion de découvrir la vitalité d’une jeune et talentueuse génération de cinéastes et de la réalité des enjeux politiques de la société colombienne.

Tout la programmation en pdf et toutes les informations sur le festival sur le site de Clair Obscur.

Focus sur les films programmés et diffusés en VOSTF : 

Anna de Jacques Toulemonde Vidal (2017)

Lupus de Carlos Gomez Salamanca (2016)

Gente de Bien de Franco Lolli (2015) – A noter : ce film est disponible en DVD au Scelva

La Terre et l’ombre de César Augusto Acevedo (2016)

Alias Maria de José Luis Rugeles (2016)

Anina d’Alfredo Soderguit (2015)

Los Hongos d’Oscar Ruiz Navia (2014) – A noter : ce film est disponible en DVD au Scelva

La Sirga de William Vega (2013)

Colombiennes, cinq portraits féminins, aujourd’hui en Colombie, programme de courts métrages (2012 / 2014) (Distributeur L’agence du court métrage)

Ce programme explore la condition féminine colombienne contemporaine à différents âges, en cinq films courts. Nicole a six ans et désobéit pour la première fois à sa mère. Camila, treize ans, expérimente les complexités d’une relation amoureuse. Valeria a dix sept ans et sa famille tente de cacher sa grossesse. Leidi, vingt et un ans, part à la recherche du père de son bébé. Le dernier portrait est celui d’une femme absente, qui a dû émigrer en Espagne pour travailler, laissant son petit garçon à sa famille, dans la campagne colombienne.
Films :
– Camino del agua, de Carlos Felipe Montoya (fiction, 2014, 8’)
– Solecito, de Oscar Juiz Navia (fiction, 2013, 20’)
– Flores, de Marcela Gomez Montoya (fiction, 2013, 23’)
– Leidi, de Simon Mesa Soto (fiction, 2014, 15’) – Palme d’Or Festival de Cannes 2014
– Rio, de Nicolas Serrano (fiction, 2012, 13’)

Pinchaque, le tapir colombien de Caroline Attia Larivière (2011)

Les Couleurs de la montagne de Carlos César Arbeláez (2010) – A noter : ce film est disponible en DVD au Scelva

Impunité de Juan José Lozano (2010)

 

Art et Almodovar

[Lu sur Le Monde du 31/01/2017]

Un passionné du cinéaste Pedro Almodovar s’est amusé à identifier les influences de l’histoire de l’art, et plus particulièrement la peinture, dans ses films. Entre les références explicites du réalisateur, et ce qui relève parfois plus de la coïncidence, le vidéaste Jorge Luengo revisite une filmographie de plus de quarante ans, et des siècles d’histoire de l’art.
Films cités : La Loi du désir, 1987 – Femmes au bord de la crise de nerf, 1989 – Attache-moi ! 1990 – Kika, 1993 – Tout sur ma mère, 1999 – Parle avec elle, 2002 – La Mauvaise Education, 2004 – Volver, 2006 – Etreintes brisées, 2009 – La piel que habito, 2011.

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Et vous, vous connaissez Almodovar ? venez emprunter ses films au Scelva !

– Julieta : disponible au Centre de Ressources (Beaulieu) et au Pôle Langues (Faculté de Droit)
– Les amants passagers : disponible au Centre de Ressources (Beaulieu)
– La Piel que habito : disponible au Centre de Ressources (Beaulieu), à la BU Santé (salle Martin Winckler) et au Point Langues (Faculté des sciences économiques)
– Etreintes brisées : disponible au Centre de Ressources (Beaulieu) et au Pôle Langues (Faculté de Droit)
– Matador : disponible au Centre de Ressources (Beaulieu)
– Volver : disponible au Centre de Ressources (Beaulieu), au Pôle Langues (Faculté de Droit) et au Point Langues (Faculté des sciences économiques)
– La mauvaise éducation : disponible au Centre de Ressources (Beaulieu) et au Pôle Langues (Faculté de Droit)
– Parle avec elle : disponible au Centre de Ressources (Beaulieu), au Pôle Langues (Faculté de Droit) et à la BU Santé (salle Martin Winckler)
– Talons aiguilles : disponible au Point Langues (Faculté des sciences économiques) et au Centre de Ressources (Beaulieu)
– Tout sur ma mère : disponible au Centre de Ressources (Beaulieu) et au Pôle Langues (Faculté de Droit)

Pablo Trapero : cinéaste argentin engagé

A l’occasion de la sortie en France ce mercredi de son dernier film El Clan – énorme succès en Argentine où il a réuni 1,5 million de spectateurs – focus sur Pablo Trapero, jeune réalisateur argentin, et sur sa filmographie.

Né le 4 Octobre 1971 à Buenos Aires, Pablo Trapero a étudié le cinéma à l’université, avant de débuter par la réalisation de quelques courts métrages au début des années 90. Il sort son premier long métrage, Mundo grúa, en 1999. Il est un de ceux qui ont fait la Nouvelle Vague du cinéma Argentin au début des années 2000.

1999 : Mundo grúa

2002 : El Bonaerense

2004 : Voyage en famille (Familia rodante) –> DVD disponible au Centre de Ressources à Beaulieu et au Point Langues (Faculté des Sciences Economiques)

2006 : Nacido y criado

2008 : Leonera –> DVD disponible au Pôle Langues (Faculté de Droit) et au Point Langues (BU Santé)

2010 : Carancho –> DVD disponible au Centre de Ressources à Beaulieu, au Point Langues (Faculté des Sciences Economiques) et au Pôle Langues (Faculté de Droit)

2012 : Elefante blanco

2015 : El Clan

Francis Ford Coppola – L’homme et son rêve

Le 31 Janvier dernier, Francis Ford Coppola donnait une véritable leçon de cinéma à la Cinémathèque Française lors d’une discussion animée par Serge Toubiana et Frank Scheffer. La captation de cette discussion est visible ici, sur le site d’Arte. Et si après vous avez envie de re-découvrir ses films, voici ceux que vous pourrez trouver dans les différents Centres de Ressources du Scelva :

Tetro (2009) : Disponible au Centre de Ressources (Beaulieu), au Pôle Langues (Faculté de Droit) et au Point Langues (BU Santé)

L’Idéaliste (1997) : Disponible au Pôle Langues (Faculté de Droit)

Dracula (1992) : Disponible au Centre de Ressources (Beaulieu), au Pôle Langues (Faculté de Droit) et au Point Langues (BU Santé)

Le Parrain 3 (1990) : Disponible au Pôle Langues (Faculté de Droit)

Apocalypse Now (1979) : Disponible au Pôle Langues (Faculté de Droit) et au Point Langues (BU Santé)

Le Parrain 2 (1974) : Disponible au Pôle Langues (Faculté de Droit)

Le Parrain (1972) : Disponible au Pôle Langues (Faculté de Droit)

 

Ken Loach en vision gratuite sur YouTube

Le cinéaste prolixe, enfant terrible du cinéma britannique, se distingue encore une fois. Ken Loach a en effet décidé de mettre tous ses films en ligne sur YouTube, à l’heure où ses confrères luttent armes au poing contre le téléchargement illégal et le streaming…

Six de ses œuvres sont déjà disponibles sur YouTube : Riff-Raff, Hidden Agenda, Poor Cow, Cathy Come, Ae Fond Kiss et Kes. A venir The Navigators, film sorti en 2001 sur les effets de la privatisation des chemins de fer britanniques sur les cheminots.

Le lien : http://www.youtube.com/user/KenLoachFilms

Et si vous ne voulez pas attendre, retrouvez les DVD suivants dans les Centres de Ressources du SCELVA :

Jimmy’s Hall (2014) – disponible au Pôle Langues (Faculté de Droit)

La Part des Anges (2012) – disponible au Centre de Ressources (Beaulieu) et au Pôle Langues (Faculté de Droit)

Looking for Eric (2009) – disponible au Point Langues (Faculté des Sciences Economiques), au Centre de Ressources (Beaulieu) et au Point Langues (BU Santé)

It’s a free world ! (2007) – disponible au Point Langues (Faculté des Sciences Economiques) et au Point Langues (BU Santé)

Le Vent se lève (2006) – disponible au Point Langues (BU Santé) et au Pôle Langues (Faculté de Droit)

Just a kiss (2004) – disponible au Centre de Ressources (Beaulieu) et au Point Langues (BU Santé)

The Navigators (2001) – disponible au Point Langues (Faculté des Sciences Economiques)