West Side Story (2021)

Film musical américain réalisé par Steven Spielberg et sorti en 2021

Le coup de foudre frappe le jeune Tony lorsqu’il aperçoit Maria lors d’un bal en 1957 à New York. Leur romance naissante contribue à alimenter la guerre entre les Jets et les Sharks, deux gangs rivaux se disputant le contrôle des rues.

Il s’agit de la seconde adaptation cinématographique de la comédie musicale West Side Story, créée à Broadway en 1957 sur une musique de Leonard Bernstein, des paroles chantées de Stephen Sondheim, un livret d’Arthur Laurents (inspiré de la tragédie de William Shakespeare Roméo et Juliette) et une chorégraphie de Jerome Robbins.

Lors de la 94e cérémonie des Oscars, cette seconde adaptation obtient sept nominations (dont meilleur film et meilleure réalisation), et remporta l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Ariana DeBose, interprète d’Anita, rôle pour lequel Rita Moreno avait déjà obtenu la même récompense soixante ans plus tôt. Le film remporta également le Golden Globe du meilleur film musical ou de comédie.

Le Braquage du siècle = El robo del siglo

Film argentin réalisé par Ariel Winograd, sorti en 2021 en France – Titre original : El robo del siglo

Argentine, 2006. Un groupe de cambrioleurs s’apprête à réaliser un des plus célèbres et des plus ingénieux braquages de l’histoire d’Argentine, celui de la banque Río à Acassuso. Fernando réunit cinq de ses potes pour le braquage audacieux de centaines de coffres d’une banque, en creusant un tunnel depuis les égouts, non pas pour y entrer, mais en sortir. L’histoire vraie du plus gros casse d’Argentine en 2006, dont les braqueurs, dotés d’armes factices sont aujourd’hui libres et le butin retrouvé incomplet.

En 2006, un groupe de voleurs a réalisé ce qui est considéré comme l’un des braquages de banque les plus célèbres et les plus intelligents de l’histoire de l’Argentine, lorsqu’ils ont dévalisé la succursale du Banco Río à Acassuso.
Si le braquage parfait est un mythe du film de gangsters, il est aussi une réalité dont s’est souvent inspiré le cinéma. Et ce film d’Ariel Winograd s’inspire largement du braquage de  la succursale du Banco Río à Acassuso en 2006. Et ce gang de voleurs rappelle furieusement le gang des égoutiers à Paris en 1976. Dans les deux cas, un cerveau, dont s’est inspirée la série phénomène La Casa de papel.

Peaky Blinders

Série télévisée britannique créée par Steven Knight et diffusée depuis le 12 septembre 2013 sur BBC Two.

Cette série retrace l’épopée d’une famille de gangsters de Birmingham à partir de 1919. Elle est basée sur l’histoire du gang des Peaky Blinders qui a réellement existé juste après la Première Guerre mondiale. Leur nom vient du fait que ces derniers avaient pour habitude de cacher des lames de rasoir dans la visière (Peak en anglais) de leur casquette.
Ce groupe, dirigé par l’ambitieux et dangereux Thomas Shelby, attire l’attention de l’inspecteur en chef Chester Campbell, un détective de la police royale irlandaise sous les ordres de Winston Churchill, qui a été envoyé de Belfast pour nettoyer la ville de tous ses criminels.

Peaky Blinders a été largement bien accueillie. La série a notamment été félicitée pour son style cinématographique et pour les interprétations charismatiques de ses acteurs, ainsi que pour avoir lorgné sur une partie de l’histoire britannique rarement explorée à la télévision.

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Saisons 1, 2, 3, 4 & 5 disponibles au Centre de Ressources de Beaulieu

Saisons 1, 2 & 4 disponibles à la BU Centre

Saisons 1, 2, 3, 4  disponibles à la BU Santé

Sin Nombre

Thriller américano-mexicain de Cary Fukunaga (2009)

Au Honduras, la jeune Sayra retrouve son père après une longue séparation. Elle va enfin réaliser son rêve, émigrer avec lui et son oncle aux Etats-Unis. Au Mexique, Casper est membre de la  » Mara « , l’un des terribles gangs d’Amérique Centrale. Pour venger la mort de sa fiancée, il tue un chef de bande et prend la fuite. Sur le toit du train qui file vers le Nord, entourés de centaines de candidats à l’émigration, Sayra et Casper se rencontrent. Il fuit son passé criminel, elle espère un avenir meilleur: parviendront-ils à échapper ensemble à leur destin et à franchir la frontière ?

Sin Nombre a remporté le prix de la mise en scène (Dramatic Directing Award) et le prix de la direction photo au festival de Sundance 2009 ainsi que le prix du Jury du 35e Festival du cinéma américain de Deauville en septembre 2009.

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La Vida Loca

Documentaire mexicano-français de Christian Poveda (2009)

On les appelle les Maras. Construits sur le modèle des gangs de Los Angeles, ces groupes de jeunes sèment la terreur dans toute l’Amérique Centrale. Plongée dans les banlieues de San Salvador dans le quotidien des membres d’une armée invisible. Nouveau fléau mondial qui détruit par la violence aveugle les principes démocratiques et condamne à mort une jeunesse privée de tout espoir d’avenir.

Ce documentaire raconte la vie courante des membres (masculins et féminins) de la Mara 18, près de San Salvador. Cette vie est faite de fusillades, enterrements, représailles, contrôles de police, de peines de prison et de « panier à salade ».
Le réalisateur Christian Poveda a longtemps vécu à El Salvador. C’est en 1980 qu’il y va pour la première fois, en tant que photo reporter. Il y couvre l’actualité au quotidien jusqu’au début des années 1990. En 2008, il réalise La Vida loca, son premier long métrage. Il est assassiné le 2 septembre 2009, de quatre balles dans la tête, alors qu’il rentrait d’un tournage avec la Mara 18.

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Los Bastardos

Thriller mexicain de Amat Escalante (2009)

A Los Angeles, comme chaque matin, Fausto et Jesus, deux travailleurs mexicains clandestins, attendent au coin d’un terminal de bus dans l’espoir d’être embauchés. Les tâches sont ingrates et très mal payées, mais la nécessité de gagner un peu d’argent leur met une pression intense. Aujourd’hui, ils ont trouvé un travail beaucoup mieux payé. Aujourd’hui, leur outil de travail est un fusil à canon scié.

Deuxième film du réalisateur mexicain, Los Bastardos est une parabole sur la transformation de l’homme en bête par la perversion des armes et de l’argent. Le propos est violent, choquant, physiquement éprouvant…
A noter : Los Bastardos est interprété en majorité par des comédiens non professionnels, notamment pour les rôles principaux, justement joués par deux ouvriers mexicains issus du même quartier de Mexico.

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L’Engrenage

Drame allemand de Fatih Akin (1998) – Titre original : Kurz und schmerzlos

Gabriel est turc, Bobby est serbe, Costa est grec. Ces trois copains forment un petit gang qui sévit a Hambourg. Gabriel est chauffeur de taxi et rêve de partir en Turquie. Costa survit grâce à de petits larcins en promettant à la belle Ceyda, soeur de Gabriel, qu’il va rentrer dans le droit chemin. Quant à Bobby, il s’imagine qu’il peut faire carrière dans la mafia albanaise et rêve de vivre une histoire d’amour avec une belle Allemande. Mais tout va basculer lorsque trafic d’armes, violence et culture s’entrechoquent.

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The Edukators = Die fetten Jahre sind vorbei

Film germano-autrichien réalisé par Hans Weingartner (2003) – Titre original : Die fetten Jahre sind vorbei

Jan, Peter et Jule sont trois jeunes en pleine rébellion et unis par leur volonté de changer l’état du monde. La nuit, Jan et Peter forment  » The Edukators  » , de mystérieux activistes qui s’infiltrent dans de riches villas pour avertir leurs propriétaires que « les années de vaches grasses sont révolues ». Tout se complique lorsque Jule, la petite amie de Peter, tombe amoureuse de Jan et les entraîne accidentellement dans un kidnapping…

Plusieurs nominations ou récompenses pour ce film électrochoc :
– nommé pour la palme d’or au Festival de Cannes 2004. Il est à noter que c’était la première fois depuis 1993 qu’un film produit en langue allemande entrait en compétition au Festival de Cannes. Sur place, le film a été accueilli par une Standing Ovation.
– récompensé au Festival du film de Munich.
– Au Prix du film allemand, le film a reçu le titre de Meilleur film d’argent, et Burghart Klaußner a reçu la récompense de meilleur rôle secondaire.

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Weeds

Série télévisée américaine en 102 épisodes de 26 minutes créée par Jenji Kohan, produite par Brian Dannelly de Lionsgate Television et diffusée entre le 8 août 2005 et le 16 septembre 2012. En France, la série est diffusée depuis le 7 septembre 2006.

Dans une banlieue respectable de Los Angeles, les apparences sont parfois trompeuses. Les sales petits secrets des uns et des autres vont peu à peu se faire jour. Nancy Botwin, une mère célibataire, vend de la marijuana depuis la mort subite de son mari. C’est sa façon à elle de subvenir aux besoins de sa famille…

Weeds narre les aventures de Nancy Botwin, une jeune veuve imaginative qui choisit de dealer de la marijuana pour continuer à vivre convenablement dans sa petite banlieue huppée avec ses enfants. Corrosive et bourrée d’humour, la série fait voler en éclat les tabous de la société américaine.

Après une première saison axée sur l’apprentissage travail de dealer, la seconde saison s’est concentré sur le développement de la petite entreprise de Nancy , ses prises de contact au sein de DEA (Drug Enforcement Administration) et ses soucis avec la concurrence.
La troisième saison monte d’un cran dans le développement du business de Nancy et la confronte à la guerre des gangs.
La quatrième saison entraîne Nancy et sa famille en Californie tout près de la frontière Mexicaine pour un nouveau départ après l’incendie de sa maison (et accessoirement de ses plantations).
La cinquième saison voit apparaître un nouveau personnage : la sœur de Nancy. Ainsi que le fils de Nancy et D’Esteban, Steven.
La sixième saison comporte de nombreux rebondissements : course poursuite sans fin, début d’une nouvelle vie qui ramène toujours Nancy Botwin à ses origines de dealeuse, apparition de nouveaux personnages qui dévoilent les secrets du passé, course-poursuite entre Nancy et Esteban…
La septième saison démarre par la libération de Nancy, après trois ans de prison. Sa famille exilée à Copenhague la rejoint à New York et tous ensemble ils remettent sur pied un business de vente de cannabis.
La huitième saison débute par un séjour de Nancy à l’hôpital, victime d’un tireur embusqué… Et la série prend fin au bout des 13 épisodes.

Une série anti-conformiste qui a reçu un accueil chaleureux du public et de très nombreuses récompenses.

WEEDS (Season 4)

Saisons 1 et 2 disponibles au Centre de Ressources (Beaulieu)

Sur Ecoute

Série télévisée américaine, créée par David Simon et coécrite avec Ed Burns (diffusée sur HBO du 2 juin 2002 au 9 mars 2008) – Titre original : The Wire

Cette série a pour sujet la criminalité dans la ville de Baltimore, à travers la vision de ceux qui la vivent au quotidien : policiers, trafiquants en tous genres, politiques, enseignants, journalistes, résidents de Baltimore, etc. Pour restituer au mieux la réalité, des sociologues et des anthropologues urbains ont vécu dans les quartiers de Baltimore pour faire leurs observations puis ont participé à la rédaction des scénarios.

Avec un aspect de quasi-documentaire par son réalisme et son non-manichéisme, la série est acclamée par la critique, bien qu’elle n’ait pas connu un succès commercial important. Elle est considérée par plusieurs critiques comme la meilleure série télévisée et l’une des fictions les plus abouties dans les années 2000, notamment pour sa représentation réaliste quasi littéraire de la vie urbaine, et son exploration profonde des thèmes socio-politiques de l’Amérique des années 2000.

Ces cinq saisons, organisées comme un « arc » complet, sont une plongée sociologique au cœur du quotidien des habitants des cités de Baltimore. Heureuses parfois, bien plus souvent tragiques, les multiples histoires qui composent cette mosaïque sont autant de points de vue, de façons complémentaires de voir la misère et la noirceur de la vie des citoyens ordinaires aux États-Unis. La ville elle-même devient le plus grand personnage de la série.

Le tour de force de la série est de s’engager, sur le plan social, en montrant sans détour les coins les plus sombres du décor américain, son revers le plus inavouable, tout en mettant en scène une foule de points de vue réalistes qui multiplient les questions dérangeantes sans jamais proposer de solution miracle. Il n’y a pas de fausse objectivité rassurante et pas de subjectivité accusatrice sous-jacente, l’épisode ne fait que montrer les situations le plus fidèlement possible. Il en résulte dans l’esprit du spectateur un étrange écho qui persiste longtemps après sa diffusion.

TheWire

Saisons 1 à 5 disponibles au Centre de Ressources à Beaulieu et à la BU Centre